Êtes-vous prêts à contrer les deepfake ?

July 9, 2025
Êtes-vous prêts à contrer les deepfake ?

Êtes-vous prêts à contrer les deepfake ?

L’image ne ment jamais… jusqu’à ce qu’elle le fasse.

L’avènement des deepfakes bouleverse l’équilibre fragile entre confiance visuelle et preuve numérique. Ce qui relevait hier de la science-fiction est devenu une réalité économique, opérationnelle et juridique.

Et les entreprises les plus exposées sont justement celles régulées, responsables de données sensibles, et soumises à des obligations strictes d’identification : banques, assurances, services publics, plateformes de paiement.

Une menace qui prend plusieurs forme 

Qu’est-ce qu’un deepfake ?

Un deepfake est une vidéo, un audio ou une image générée ou altérée par intelligence artificielle, conçue pour imiter l’apparence, la voix, ou le comportement d’une personne réelle.

Mais en 2025, il ne s’agit plus de simples visages collés sur des vidéos :

On parle de profils synthétiques complets : carte d’identité numérique falsifiée, justificatif de domicile généré par IA, CV crédible, voix clonée, vidéo personnalisée.

Et ce, à un niveau de réalisme suffisant pour duper un humain… ou un système automatisé.

Chiffres clés 2024-2025

  • +700 % de tentatives de fraude par deepfake en France en un an

  • +281 % d’usage de documents d’identité synthétiques détectés

  • +900 % de cas en Europe, +1100 % en Allemagne, +3400 % au Canada

  • Secteurs les plus ciblés : e-commerce, edtech, plateformes crypto, néobanques

Pourquoi c’est un problème grave pour les entreprises régulées

Risque de conformité réglementaire

Un deepfake bien conçu peut franchir les processus KYC/AML (vérification d'identité, lutte contre le blanchiment), mettant en cause la responsabilité légale de l’organisation. Cela expose à :

  • des sanctions administratives (AMF, ACPR, CNIL)

  • une perte d’agrément

  • des dommages financiers (fraudes, remboursements)

Risque de sécurité et d’accès

  • Ouverture frauduleuse de comptes

  • Accès à des interfaces sensibles (clients, médecins, collaborateurs)

  • Vol de données personnelles protégées

Et tout cela en contournant les méthodes traditionnelles : OTP par SMS, selfie dynamique, biométrie classique.

Risque réputationnel majeur

  • Vidéo falsifiée d’un CEO relayée sur les réseaux

  • Fausse interview diffusée dans un contexte politique

  • Client piégé par une voix deepfake au téléphone

Un simple enregistrement peut semer le doute. 

Exemples concrets

Fraude au CEO : Deepfake visio

En 2024, un directeur financier à Hong Kong transfère 20 millions d’euros après un appel Zoom avec son "PDG". 

Sauf que… le PDG était un deepfake vidéo et vocal, généré par IA. 

Aucun système ne l’a détecté.

Usurpation de clients

Des fraudeurs ouvrent des comptes dans des néobanques avec des documents d'identité synthétiques créés par IA. Ces faux profils passent les vérifications automatiques, puis disparaissent après avoir vidé les fonds.

Ce que dit la réglementation

✅ ETSI TS 119 461

  • Norme européenne applicable aux prestataires de services de confiance

  • Imposition de preuve de vie renforcée, vidéo supervisée, traçabilité

  • Objectif : empêcher les attaques biométriques automatisées

✅ eIDAS 2.0 & EUDI Wallet

  • Le portefeuille d’identité numérique européen exige des moyens résistants aux attaques par IA (deepfakes, spoofing)

  • Identification = preuve forte + interopérabilité

  • Conditions strictes pour les prestataires (garanties techniques + auditabilité)

✅ FIDA (Financial Data Access)

  • L’ouverture des données financières (banques, assurances, crypto) ne sera possible qu’à condition de prouver l’identité réelle du demandeur

  • L’entrée en vigueur est conditionnée à celle d’eIDAS 2.0

Règlementations nationales

  • France : Loi SREN (2024) → 1 an de prison pour la diffusion non consentie de deepfakes (+2 ans si en ligne)

  • Danemark : Projet de loi pour donner un droit d’auteur à l’image et à la voix

  • Royaume-Uni : Création de deepfakes sexuels = infraction pénale, amendes illimitées

La réponse : une preuve d’identité en temps réel

Chez ShareID, notre conviction est simple : On ne peut pas faire confiance à ce qu’on voit. Mais on peut faire confiance à ce qu’on prouve.

Notre technologie d’authentification repose sur :

- Liveness passif + actif (détection du vivant)
- Aucune donnée biométrique stockée
- Authentification en 3 secondes, sans friction

Résultat : un système résistant aux deepfakes, au phishing, et aux usurpations.

Conclusion : face aux deepfakes, l’inaction n’est plus une option

Dans un monde où tout peut être imité, seule la preuve numérique forte permet d’authentifier avec certitude.

Vous travaillez dans un secteur régulé (banque, assurance, santé) et vous voulez garantir la fiabilité de vos processus d’authentification ?

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